February 11, 2007

The Departed

Ah Master Scorsese!!! Un film à l'odeur de Goodfellas, sur fond d'une maitrise du médium qui ne fait plus de doute depuis longtemps mais qui néanmoins donne une grande bouffée d'oxygène désespérément nécessaire, surtout pour ce Plumitif Cinéphage. Et que dire de Leo!?!?!?

Mais l'intérêt réel du film est dans l'histoire qu'il raconte, fable à mi-chemin entre Rashomon, Goodfellas (sic) et Touch of Evil, sur fonde morale dichotomique très japonaise... Bon, je sais je sais, Internal Affairs, le film dont est inspiré le dernier opus de Master S., vient en fait du boom qu'a vécu le cinéma hongkongais à la fin des années '90, début 2000. D'ailleurs, je me demande si j'aurais perçu cette dualité ironique mais sensible si je n'avais su que le film était un remake d'une oeuvre asiatique...???

The Illusionist et le Cinéma des Premiers Temps

The Illusionist, un film sobre, simple, relativement prévisible mais tout de même efficace, utilise un artifice particulièrement intéressant : lors d'anecdotes plus ou moins historiques sur le fameux illusioniste, les séquences sont filmées selon l'esthétique et le langage rudimentaire du Cinéma des Premiers Temps, rappelant notamment Edwin Porter et Méliès. Ce procédé contribue éonormément à faire de The Illusionist un opus homogène et tissé serré, contribuant ainsi à l'identification et la catharsis. En symbiose avec des performances d'acteur donnant une substance (ou une asbence de substance, selon le moment :-P) possiblement absente du scénario, cet amalgame pro-filmique sort le film d'une banalité sinon assez omniprésente (cela étant écrit bien pesé, malgré la présence toujours aussi solide d'Ed Norton!)...
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February 6, 2007

Babel et le quiproquo international

Nuff said...

El Labirento del Fauno et le cynisme

Superbe conte de fée pour adultes, magnifique film vraiment. Une histoire pleine de nuances et de subtilité, une féerie personnelle et ... incisive... Mais... ça ne m'a pas touché autant qu'on l'imaginerait... Symptôme d'un hype médiatique trop intense et trop influent??? Signe du cynisme puéril mais semble-t-il inébranlable de Votre Humble Plumitif?? Fâcheuse conséquence d'un contexte peut-être inapproprié (ie, i was on a date :P)?? Je l'ignore... Et compte bien me retaper cet opus un de ces quatre... Surtout que je ne comprends toujours pas le cinéaste qui en est responsable et son parcours pour le moins déroutant!