Mise en Abyme, se veut un réceptable de trucs créatifs ou pseudo-créatifs de tout acabit ; nouvelles, essais, critiques, divaguations, arts graphiques, musiques, scripts, dessins... n'import quoi, n'importe comment, par n'importe qui et dans n'importe quelle langue... Un joyeux fourre-tout, quoi !!
January 29, 2009
Milk... An Actors Flick...
I was utterly convinced Mickey had it locked for Best Actor, but now I must say I'll wait 'til I've seen every flick, cause Mister Sean Penn is, once again, awesome playing Harvey Milk. And of course great actors tend to lift everyone else's performance. But, James Franco, little whiny Harry Osbourne :P, deserves a special mention, bringing a silent, dignified emotional depth to the whole Harvey Milk Project. And all that great acting is brilliantly filmed, Van Sant's style not imposing itself upon his movie, receding rather in a subtle canvas masterfully carved, amazingly shot and cunningly edited. Very good flick: entertaining, educating, touching, inhabiting...
Note: ~3.3.
January 23, 2009
Benjamin Button...
I have a feeling I could write an entire piece on that one last shot of Button, though...
Note: I will catch it again pretty soon I guess, and will then be able to give my note, but it's probably going to end up in the vicinity of a 3.
Edit:
Okay, I just love Salon.com's reviews, even though I do not always agree with them; part of the fun ;-). Concerning Button, I think Zacharek stroke right where it counts with her piece. Anyway, it epitomizes my gut feeling while watching it, as well as when pondering about it afterwards...
January 21, 2009
January 20, 2009
Max Payne... Remembering Lev Kuleshov
Je serai bref. Enfin, j'essaierai :P. Je serai bref surtout parce que ce billet semble condamné aux oubliettes avant longtemps si je ne fais rien. Et, comme c'est souvent le cas avec ces disparus dont on efface le brouillon après des mois conservés en archive, au cas où, j'ai quelque chose à dire. Il me semble.
{Brièveté}. Tout ce que Max Payne m'a suscité comme réflexion, outre la panoplie de souvenirs d'une époque étrange durant laquelle j'écumais (!) entre cinéma et informatique, me tapant au passage le fameux jeu vidéo Max Payne (serious good game, although I do wonder how well it might have aged... Then again, I ain't no gamer no more... might have never been... Still, that game was just pure entertainment!), la seule réflexion donc, fût le souvenir de mon passage, obligé mais non moins marquant, par les théoriciens russes du cinéma des premiers temps. {Brièveté...} Right right right. Je ne sais plus qui de Lev Kouleshov, Sergei Eisenstein ou Vsevolod Poudovkin a réfléchi la chose en premier, mais je vais y aller avec Lev, ma première idée, qui, on le sait, est toujours la meilleure. Lev Kouleshov. Final answer. {Brièveté...} Lev, donc, relatait l'anecdote d'une expérience aux résultats fascinants (on parle quand même des années '10 ici) : visionnant les rushes de la performance inouïe d'une ballerine de renommée internationale, Lev ne parvint jamais à comprendre pourquoi il ne ressentait pas du tout le même émoi que lorsqu'il avait assisté à la même performance, lors de la captation, ou même lors des nombreux spectacles auxquels il avait lui-même assisté. Après de nombreux essais, dont certains de rabouttage... {BRIÈVETÉ} ... Ok ok. Pour demeurer dans la brièveté, disons simplement que ces Russes détenaient cette capacité un peu folle d'extrapoler et d'inférer énormement de choses et de sens à partir de la plus simple révélation, ou proposition même, et utilisèrent ce talent pour, entre autre chose, théoriser passablement le montage cinématographique (je m'égare, déjà...) ET, plus important pour mon propos que, malgré les apparences, je n'ai guère oublié ni abandonné, légitimer, par le montage, l'art du cinéma pour en faire le 7e!!! Oui oui, en gros cette anecdote amena notre cinéaste-théoricien à stipuler que, si la reproduction filmique d'une performance, si divine et touchante et belle et parfaite soit-elle, ne reproduit pas, justement, les mêmes effets que la représentation comme telle, c'est parce que la simple capture, pour fins d'archivage presque, d'une telle performance sur support celluloïd ne capte pas, justement, les effets de ladite performance. Bon, je ne peux y résister, et ce ne serait pas complet, disons : pour les curieux (tous issus de mon imaginaire (collectif?), j'en conviens), le montage est en fait le corrélaire de cette assomption (j'ignore pourquoi, je déteste le terme axiome, que, étrangement, je viens de re-rencontrer); puisque la simple capture passive d'une performance ou d'un spectacle ou d'un évènement, fictif ou réel (là, je pense que j'infère moi-même, fort de mon vingt-et-unième-sièclisme pédant et réfléchi) ne peut jamais reproduire exactement ce qu'il capte, les affects surtout, le cinéma se doit de déconstruire la capture pour la reconstruire afin de recréer ces affects, la remonter en film, bref. Évidemment, j'extrapole légèrement et vulgarise brutalement, mais bon, c'est pas mal ça, et de toute façon, qui me lira ?
Pour en revenir à Max Doulleure (don't ask), hé bien, l'adaption filmique m'a rappelé Lev, ou Sergeï ou Vsevo dans son atelier, se repassant sans cesse les prises de vue de la ballerine, boucle éternelle d'incompréhension tant théorique qu'émotive. Le film m'a fait imaginer cette scène parce que, en simple, il ne parvient jamais à s'élever au niveau de son aïeul, le jeu vidéo classique à l'esthétique envoûtante et au scénario presque parfait... pour un jeu vidéo. Le résultat reste fade. Plat. Vraiment très, très plat. Meh. Et pourtant, je suis, prétendument, un fanboy de Marky Mark. Et dire que je suis un fan d'adaptations reste un euphémisme, tandis que soulever que j'ai adoré ce jeu, le rejouant même, ce que je n'ai que vraiment très rarement fait dans ma vie, constituerait probablement un dévoiement en bonne et due forme puisque je ne peux aucunement juger Max une réussite d’adaptation... Et j'en ai apprécié, des adaptations de comics, en passant :P... Dommage (pas vraiment) pour (name dropping in 3...2...1) Brian Wood, excellent auteur-graphiste de, comment ils disent déjà, romans graphiques (check him out, seriously. If you have ever gone "I love this city" while in NYC, check him out ;-)), qui a probablement contribuer à la création de ce jeu mythique.
Note (pour m'avoir rappeler mes premiers théoriciens, il se mérite une note < 6, mais, soyez prévenus ;-)): ~5.7.
January 17, 2009
Owning Mahowny - How many?
The flick has nothing, NOTHING to do with poker... It's all about this compulsive pathological fish of a gambler, who uses his position as an account manager in a Canadian bank to pull a 10-million dollar fraud, pissing it all away in Atlantic City. Pretty decent drama flirting just enough with the expected cliches, held up by a Philip Seymour Hoffman who simply cannot seem to misinterpret any role he takes on. Oh, and John Hurt, in a Machiavellian casino manager... Priceless.
Note: ~4.2.
January 16, 2009
"Cause I'm plot committed"
Note: ~5.5.
Slumdog Millonaire
Une preuve par quatre que l'identification s'est enclenchée, en quelque sorte... Que l'histoire accroche... Démonstration effective du fameux modèle perception-cognition-révision-(re)perception-(re)cognition-révision, en fait (cf. David Bordwell... Grosso modo, ce modèle soutient que le spectateur d'un film participe d'une actvité perceptivo-cognitive somme toute très similaire à la résolution d'une égnigme, d'une charade, d'un problème, d'un jeu, etc.. La spectature devient donc participative... Pierre d'achoppement de mon rapport au cinéma, cette hypothèse théorique m'a souvent confronté à l'entendement général stipulant que le visionnement d'un film reste une activité passive... Ignorance is bliss, I guess, lol. (Meaning, people simply do not realize they are very very active, both psychologically AND physically (emotions ARE physical) while watching a movie; they just do whatever's necessary unconsciously, especially when "plot-committed", ie "in the movie"... Thing is, we've really been born and bred with audio-visual manifestations all around us 24/7, granting us "innate movie reflexes", so to speak).
Bon, je me suis égaré. Suffira de dire que Slumdog Millionaire, le dernier Danny Boyle (he of Trainspotting fame ;-)), tombe joyeusement dans cette catégorie de films, probablement par son éclectisme bollywood. Divertissant, engageant, bien ficellé, écrit et exécuté... Et des accents plutôt sympathiques, comme celui de l'animateur-vedette, dont la prononciation du mot "millionaire" en anglais m'a vraiment bien fait rire...
Cote mediafilmesque : ~3.2.
January 13, 2009
The Boy in the Striped Pajamas
Sure, the flick does require a suspension of disbelief based on cinematic conventions, mostly because it IS a british studio film, and its Oscar contender most assuredly. Thus, everyone does speak with that brit actors accent bordering on pedantry... Sure, a couple of those money shots are cliches (the black smoke rising from the ovens... If I haven't seen this image a zillion times, I have NEVER seen it), but it still does work, especially because of that children's point of view... And the pacing of the whole thing is near pitch perfect, gambling on coming in hard and leaving us high'n dry very very quickly. All in all, I am not even sure the flick would not fall into a pathetic boredom fest of pathos were it not for that editing feat, actually...
It is still a very nice movie to catch...
Note (à la mediafilm 1 to 7, 1 being masterpiece, 7 being a bomb): ~4.3
January 9, 2009
Choke - Palahniuk Strikes Back
In any case, an adaptation by one of those actors always playing sidekicks or villains (and of course, with a forgettable name :P...)... Standard adaptation, good to great acting performances (those actors-turned-director mostly do great directing jobs... It's the rest that falls often short); solid translation towards the silver screen, but not inventive at all, really... And some of the edition choices might not have been the best; completely eluding the ending might not have been the greatest of ideas since the last 15 minutes of the flick do seem pretty eclectic...
All in all, the book before, and if you like it, the movie on a bleak autumn Friday evening, I guess :).
Note: ~4.4.
January 7, 2009
The Wrestler & La décadence du rêve américain
First flick of '09 was Aronofksy's The Wrestler, starring Mickey Rourke and Marisa Tomei. Wow. Seriously. I tend to have very high expectations for such films, especially when everyone's raving about it, critics and fans alike... And, I mean, an Aronofsky flick about a washed out professional wrestler, really?!?!?
Well turns out it is fscking GREAT! The guy knows how to write stories man, and how to trigger emotional affects... His stuff's always a tad cliche but also soooo powerful, with the way he directs his actors, among all the film techniques he does master, that we have to forgive him his tendency towards archetypes :).
All in all, another great flick by the dude who gave us Pi and Requiem for a Dream. And he's supposed to direct the next remake of... Robocop... This got me curious, I must admit.
Note (à la mediafilm 1 to 7, 1 being masterpiece, 7 being a bomb): ~3.4.